Il y a toujours eu entre les Anglais et les Français de profondes oppositions culturelles tant sur la forme que sur le fond, jusque dans les choses les plus quotidiennes. Que ce soit sur la manière de faire de l’humour, de s’«engueuler», de conduire, de boire du vin, de croire en Dieu et inévitablement de maçonner.
Pour un maçon continental, il est inconcevable de ne pas faire de « planches » en franc-maçonnerie. Mais il faut bien faire le distinguo entre : les planches individuelles qui contribuent pleinement à la démarche maçonnique personnelle de chaque maçon, usage qui n’existe de manière généralisée et structurelle dans la pratique de la maçonnerie spéculative, que depuis les années 50(1) et les planches d’érudition occasionnelle (symboliques ou culturelles) délivrées à titre d’instruction collective comme on en trouvait sur le continent avant la se