La question de la mixité, qui continue à faire débat dans la franc-maçonnerie est posée en termes tellement vagues que l’on se demande si les francs-maçons ont un sexe derrière leur tablier. Sous prétexte de droits humains, frères et sœurs adoptent sur la question de la sexualité une attitude aussi puritaine que la plupart des religions. Comme si le désir, dimension essentielle de l’être humain, ne hantait pas aussi les temples.
La scène se passe dans la « salle humide » d’une loge de province d’obédience strictement masculine. A la fin des agapes, arrosées comme il se doit, un frère d’une quarantaine d’années vient prendre place auprès d’un très respectable 33ème et fait défiler sur l’écran de son I-phone les images d’un clip porno. A voir sa mine réjouie, l’ancêtre qui a dépassé les quatre-vingt-dix ans n’est pas insensible aux belles images qui lui rappellent d’aussi doux que lointains souvenirs. Charitable aide à la réminiscence… Mais si certains fran