De la reconnaissance conjugale au mariage maçonnique

 

«Il suffit d’avoir vu une de ces belles réunions pour regretter qu’elles ne soient pas plus fréquentes, pour s’étonner qu’elles soient même laissées presque dans l’oubli... » (Le Franc-maçon, 1854).

Le 17 septembre 2011, une belle mariée, en robe blanche, bouquet à la main, allait entrer dans le Temple Arthur Groussier du  Grand Orient de France, rue Cadet à Paris. Entourés de toutes leurs familles et amis, Marianne et Jean-Bruno allaient se dirent « oui » lors d’une « reconnaissance conjugale »,  nom donné à une cérémonie maçonnique de « mariage » où tous peuvent venir, maçons ou profanes, enfants et amis dans cette «  tenue blanche ».  

 

Il y a plus de 10 ans, pas encore « initiés »,  ils ont assisté à une telle cérémonie. Athées, sans religion, éduqués dans la fraternité, la laïcité et un même idéal philosophique, aujourd’hui, tous deux sont maçons, dans des obédiences différentes. Marqués par l’incorporéité du Code civil avec sa succession d’articles basiques, restant un simple rappel administratif du mariage, ils ont éprouvé la nécessité d’une cérémonie républicaine, laïque, maçonnique à caractère festif... Par une démarche constructive dans leur vie de coup

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