Le temps annoncé de la civilisation numérique est venu. Telle est bien la réalité incontournable des temps présents et futurs avec sa beauté, mais aussi sa noirceur de même qu’un pavé mosaïque à l’image de tout ce qu’entreprend la société humaine. Au centre de cette évolution engagée dans les années 50, le système internet occupe une place centrale. L’avènement public du réseau dès 1983 a modifié les relations humaines, la communication et, plus généralement, la perception des choses du monde.
Cette situation pose des questions fondamentales à la franc-maçonnerie. Parmi celles-ci, celle du secret occupe le premier rang. Tant il est vrai qu’il est le marqueur principal vis-à-vis des profanes. Certains me disent que le secret séduit les jeunes ou moins jeunes au motif qu’« en être » les valorise. Peut-être est-ce vrai pour une minorité. Mais il est inutile de se le cacher : le secret proclamé et entretenu par les francs-maçons reste le principal facteur des fantasmes le plus souvent négatifs. Jusqu’à présent, chaque franc-maçon pouvait vivre sa