Loin du bruit et de la fureur parisienne, Jean s’octroie une semaine de farniente et de gastronomie. Et, pour une fois, qu’on ne lui parle ni d’équerre, ni de mixité, ni de compas, ni de laïcité.
Jean a fait le bon choix. Participer au marché du samedi matin à Périgueux est un délice : pas un étal qui ne célèbre les joies de la table. Foie gras à profusion, gésiers en veux-tu en voilà, magret en surabondance… sans compter quelques bouteilles de Monbazillac dorées à souhait, capables sans le moindre doute de ressusciter Hiram dès la première gorgée. Y a pas à dire, songe Jean en se dirigeant vers le marché aux truffes, les frères doivent faire de sacrées agapes en Périgord. C’est peut-être pour ça qu’il y a autant d’initiés dans le Sud