Si en Midi-Pyrénées on connaît bien cet artiste, sculpteur, dessinateur de grande réputation, pour ma part, c’est lors d’une exposition consacrée à ses œuvres maçonniques que j’ai rencontré Georges Fréchin, un jeune homme de 89 ans passionné, passionnant à écouter et à découvrir à travers toute une vie vouée à l’art, avec pour devise : apprendre, enseigner, créer.
Dès 15 ans, Georges Fréchin suit les cours à l’École des Beaux-arts de Toulouse dans l’atelier d'architecture et de sculpture décorative dont il sera lui-même le professeur une trentaine d’années plus tard. En 1944, à 18 ans, il s'engage pour toute la durée de la guerre. Aujourd’hui, le couloir qui mène à son atelier expose des centaines de soldats en plomb de sa création. De retour, il publie des dessins humoristiques et des bandes dessinées pour la presse et revient à l'École des Beaux-arts de Toulouse, ville qui lui décernera son Grand prix de scu