Levons le voile sur un mystère qui n’en n’est pas un, François Mitterrand n’a jamais été franc-maçon. Pour autant, le premier, et seul Président socialiste de la Vème République, n’a cessé d’avoir dans son entourage proche des francs-maçons, et ce dès son entrée en politique. Fin stratège, il comprit donc rapidement tout l’intérêt qu’il pourrait tirer d’une liaison avec « les frères ».
Relations aigres-douces
Deux univers, au départ que tout oppose : François Mitterrand, né dans un milieu bourgeois conservateur, reçoit un enseignement catholique et se sent plus porté par les idéaux d’une droite nationaliste, dont il rejoint les mouvements dès 1934. Il n’est a priori en rien attiré par une franc-maçonnerie qui clame haut et fort les valeurs de la laïcité.
Pour comprendre ce lien étroit qui va, contre toute logique s’établir, il faut remonter à la période trouble de l’occupation allemande de la seconde guerre mondiale. Fait pris